Auteur : emi

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Je suis japonaise et vis en France. J'ai créé ce blog pour partager mes recettes de cuisine japonaise avec des produits qu'on trouve facilement autour de chez soi. Amusez-vous bien !

14 juil. 2021

Oshiruko de haricots mungo (soupe sucrée de haricots mungo avec des mochis)























Précédemment, j’avais présenté la recette du « Oshiruko », une soupe sucrée de haricots azuki avec des boulettes de riz gluant. Cette fois-ci, j’ai préparé cette soupe avec des haricots mungo. Le haricot mungo est originaire d’inde. Il a des effets antipyrétiques et détoxifiants. C’est un ingrédient de la médecine traditionnelle chinoise.

La semaine dernière, j’ai eu de la fièvre après avoir eu une deuxième dose du vaccin anticovid. Ce n’était donc pas vraiment une fièvre causée par une maladie, mais j’ai quand même souffert pendant quelques heures du mal de tête et de la fièvre. Il est vrai que je n’avais pas eu de fièvre depuis plusieurs années, je n’étais donc pas vraiment prête. La température a baissé assez rapidement, mais je ressentais de la chaleur et de la fatigue durant quelques jours.

Pour soulager mes symptômes, j’ai commencé à préparer de l’Oshiruko de haricots mungo. Mais, « mince ! », je me suis rendue compte que je n’avais pas de tofu pour préparer les mochis… On peut préparer les mochis avec de la farine de riz et de l’eau, sans ajouter de tofu, mais la texture sera plus dure. Comme d’habitude, je réfléchissais à une solution en regardant dans mon réfrigérateur. « Le yaourt ! » J’ai essayé de remplacer le tofu par du yaourt, et ça a marché ! Le yaourt donne un petit goût acide mais les mochis conservent leur texture gluante assez longtemps. Je préfère la recette avec le tofu, mais c’est bon d’avoir un substitut ! Quand vous utilisez du yaourt, égouttez-le sur un filtre à café pendant 10 à 15 minutes. En été, j’aime bien déguster l’Oshiruko plutôt tiède que chaud. Si vous désirez le servir froid, ne mettez pas les mochis dans le réfrigérateur pour éviter que ceux-ci ne durcissent.

Pour 4 personnes (temps de préparation : 6 h de trempage et 1h de cuisson)
200 g de haricot mungo
100 g (ou plus) de sucre
1 l d’eau
1 c. à s. de baie de goji
(A) 100 g de farine de riz
(A) 100 g de tofu soyeux (ou de yaourt égoutté)
(A) 1 c. à s. de miel (ou sirop de riz pour la recette vegan)

Préparez la soupe. Lavez les haricots mungo et laissez-les tremper dans 3 fois de volume d’eau pendant 6 heures (Photo 1). Dans une casserole, mettez les haricots mungo et versez 1 litre d’eau (Photo 2).

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Placez la casserole sur feu vif jusqu’à ébullition, puis réduisez le feu. Mettez le couvercle et faites cuire pendant 45 minutes à feu doux jusqu’à ce que les haricots mungo soient cuits (Photo 3). Ajoutez du sucre et les gojis (Photo 4), puis faites cuire à feu vif pendant 3 minutes en remuant très soigneusement.

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Préparez les boulettes de mochi. Dans un saladier, mettez les ingrédients (A) et pétrissez la pâte jusqu’à obtention d’une boule lisse (Photo 5, 6). Couvrez le saladier pour qu’elle ne soit pas déshydratée et laissez reposer pendant 10 minutes.

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Divisez la pâte en 20 et roulez les morceaux en forme de boules aplaties (Photo 7).

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Dans une casserole, faites cuire l’eau jusqu’à ébullition. Lorsque l’eau bout, faites cuire les boulettes pendant 10 minutes à feu moyen (Photo 8). Egouttez-les dans un saladier avec de l’eau froide (Photo 9). Laissez-les refroidir et égouttez-les.

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Mettez les boulettes dans la soupe d’azuki et faites réchauffez. Servez chaud ou tiède dans des bols individuels.